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De nombreux binômes homme-chien sont venus au sport canin par le biais du concours de chien d’accompagnement. Les tâches demandées sont réalisables par des quadrupèdes de toutes tailles et de toutes races – et grâce au programme de concours varié, l’entraînement n’est jamais ennuyeux.
Différents exercices d’obéissance sont évalués. Il s’agit par exemple de la marche en laisse ou sans laisse, mais aussi du rapport d’objets, de l’en-avant et du rappel ou de différentes positions comme «assis», «couché» et «debout» – sur place, en mouvement ou à distance. Ces exercices d’obéissance sont testés dans la catégorie «Soumission» ainsi que dans la catégorie «Docilité».
Si, la troisième catégorie d’un concours de chiens d’accompagnement est le flair. L’exercice consiste, au niveau 1, en une piste déterminée par le maître-chien. Dans les niveaux 2 et 3, il s’agit d’une piste inconnue. La quête d’objets vient par ailleurs s’ajouter à ces deux niveaux.
La quête d’objets se fait dans un carré délimité par des fanions dans une prairie, dans lequel le juge place trois objets étrangers. Au niveau 2, le terrain fait 35 pas x 70, au niveau 3, il fait 70 pas x 70. La tâche du chien consiste à chercher et trouver ces objets dans un délai maximum de 10 minutes.
Non, le système de recherche est également évalué. L’objectif est que le chien appréhende le territoire avec des mouvements latéraux systématiques. En résumé: le maître-chien, qui ne peut avancer que sur la ligne médiane du territoire, envoie son chien à droite jusqu’au bord du territoire, le rappelle de là et l’envoie directement plus loin à gauche jusqu’au bord du territoire – jusqu’à ce que les trois objets soient trouvés, que la fin du territoire soit atteinte ou que le temps soit écoulé. Cela signifie que le chien a besoin de son nez pour ce travail, mais qu’il doit continuer à communiquer avec le maître-chien.
Par une construction progressive et un entraînement régulier. Le travail de terrain est un travail assidu. Au début, certains chiens ont par exemple du mal à se détacher de leur maître-chien et à marcher seuls jusqu’à la ligne latérale. D’autres, en revanche, font preuve de trop d’initiative et se déplacent trop loin sur le terrain. L’entraînement aux «coups à vide» doit également être bien planifié: si le chien est envoyé vers la ligne latérale mais qu’il n’y trouve rien, cela peut décourager certains chiens. C’est-à-dire que pour mettre en place le travail de terrain, il est indispensable d’avoir du doigté, beaucoup de motivation et un bon entraîneur.
Au niveau 1, le maître-chien crée lui-même la piste. Elle comprend 150 pas, un angle de 90 degrés et un objet à la fin de la piste. La piste doit avoir au moins 20 minutes et 15 minutes sont disponibles pour son élaboration.
La plus grande différence avec le niveau 1 est que les pistes des niveaux 2 et 3 sont préparées par des personnes extérieures et sont plus longues. 300 pas pour le niveau 2, voire 400 pas pour le niveau 3. Le nombre d’angles et d’objets augmente également; il peut y avoir des changements de terrain et les pistes sont plus anciennes lorsqu’elles sont élaborées.
A tous les niveaux, l’objectif est que le chien suive la piste intensément et à un rythme régulier en reniflant profondément et avec une grande concentration. Il est alors guidé par le maître-chien au moyen d’une longe de six ou dix mètres. Le maître-chien suit son chien, mais ne doit pas agir sur lui. Le chien doit travailler les angles avec soin. Et bien entendu, les objets doivent être trouvés et exposés. Le mode d’exposition est laissé au choix de chaque équipe. Le chien peut soit rapporter les objets, soit les désigner au choix dans les positions «assis», «couché» ou «debout», il peut également les attraper, c’est-à-dire les prendre dans sa gueule en étant assis ou debout.
Les organisateurs sont des clubs cynologiques de toute la Suisse. Les épreuves ont lieu à l’extérieur; les matières obéissance et docilité se déroulent en général sur le terrain d’entraînement du club; pour le flair, un déplacement sur le terrain est nécessaire. Cela se fait en voiture. L’organisation d’un nombre suffisant de terrains de pistage et de chasse appropriés dans les environs proches ou lointains constitue aujourd’hui l’un des plus grands défis pour les organisateurs.
Oui, le règlement du concours (RC) décrit en détail pour chaque épreuve si un maître-chien peut utiliser des signes auditifs et combien. Le choix des mots est libre; un signe auditif peut aussi être un signal acoustique (sifflet). Si le nombre de signes auditifs utilisés est supérieur à celui autorisé, cela entraîne une déduction de points.
Non. On ne peut porter sur soi ni nourriture ni objet de motivation. Il est interdit d’utiliser de la nourriture ou des objets de motivation pendant les exercices. Si cela se produit malgré tout, le juge interrompt le parcours et 100 points sont retirés.
Dans chaque catégorie – obéissance, docilité, flair – on peut obtenir un maximum de 100 points. Celui qui termine chaque catégorie avec au moins 70 points a réussi le concours avec la mention «satisfaisant» et reçoit ce que l’on appelle un «indice de formation» (IF). Plus une équipe obtient de points, plus elle est qualifiée: la mention «satisfaisant» est suivie de «bon» (240 – 269 points), «très bon» (270 – 285 points) et «excellent» (286 – 300 points).
On commence toujours par le niveau 1 – même si le chien a déjà concouru à un niveau supérieur dans une autre discipline sportive. Pour pouvoir passer au niveau supérieur, il faut avoir réussi un concours avec indice de formation. Les différentes étapes peuvent être répétées autant de fois que nécessaire.
En principe, oui – mais le juge doit tenir compte des différentes capacités des différentes races. En d’autres termes: pour une race lourde, on ne peut pas prendre comme référence le même rythme de base que pour une race légère; de même, il faut tenir compte des différences de performance entre les grands et les petits chiens. Il est donc indispensable que le juge fasse preuve de discernement dans son évaluation.
Pour participer aux concours de chiens d’accompagnement placés sous le patronage de la Commission technique pour les chiens d’utilité et de sport (CTUS), il est obligatoire d’être membre de la SCS et il faut disposer d’un livret de performances qui doit être obtenu au préalable auprès du secrétariat de la CTUS. Il n’y a pas de licence de compétition à proprement parler.
La CTUS a mis en ligne sur son site Internet un tableau dans lequel tous les concours sont répertoriés au fur et à mesure et auxquels il est possible de s’inscrire en ligne.
Où trouver plus d’informations?
Sur le site Internet de la Commission technique pour les chiens d’utilité et de sport CTUS, www.tkgs.ch