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Ce n’est que depuis quelques années qu’il existe en Suisse un texte valable au niveau international réglementant les épreuves du concours de chiens d’accompagnement. Celui-ci est placé sous le patronage de la Fédération Cynologique Internationale (FCI).
La principale différence réside dans le fait que le concours international de chiens d’accompagnement (IBGH) se déroule, comme son nom l’indique, selon le règlement international des examens de la FCI et suit donc le même modèle dans tous les pays. Le concours de chiens d’accompagnement placé sous le patronage de la CTUS est une épreuve nationale qui n’existe sous cette forme qu’en Suisse.
En partie seulement. Le concours de chiens d’accompagnement de la CTUS est divisé en trois catégories: le pistage, l’obéissance et la conduite. Le concours international de chiens d’accompagnement ne comporte qu’une seule épreuve, l’obéissance. Les différents exercices liés à l’obéissance sont toutefois en partie très similaires.
En fonction du niveau, les tests portent sur la marche en laisse ou la suite sans laisse, la capacité à se mettre assis ou couché alors qu’il est en mouvement, la mise à l’arrêt, rapporter sur un terrain plat, rapporter par-dessus un mur incliné, l’en avant avec capacité à se coucher tout en étant distrait.
Lors de l’une épreuve, deux équipes entrent toujours simultanément sur le ring de compétition. L’un des chiens reçoit l’ordre «couché» à un endroit précis. Le maître-chien s’éloigne de 30 pas et tourne le dos au chien. Le chien doit rester immobile sur place pendant que la deuxième équipe montre les différents exercices d’obéissance. La distraction est donc représentée par l’autre maître-chien et son chien.
Le concours international de chiens d’accompagnement comprend en tout trois niveaux de performance. Les exigences augmentent de niveau en niveau. Alors que le niveau 1 ne comporte que cinq exercices, le niveau 2 en comporte déjà sept et le niveau 3, le plus élevé, en comporte huit. Tous les exercices décrits dans le règlement par niveau sont présentés lors d’un concours. La particularité de la classe 3, la plus élevée, est que la succession des exercices peut varier; un concours ne se déroule donc pas toujours selon le même schéma.
Non. Aucune épreuve de pistage (piste, territoire) n’étant testée, il suffit d’un ring de compétition pour un concours IBGH, qui consiste uniquement en des exercices d’obéissance. Les épreuves peuvent donc être organisées sur le terrain d’entraînement – à condition que celui-ci soit suffisamment grand: en avançant, le chien doit pouvoir se déplacer en ligne droite d’au moins 30 pas vers l’avant.
En Suisse, des concours IBGH sont organisés depuis 2020 sous le patronage de la CTUS. Au niveau international, l’examen existe depuis longtemps.
Oui. Il n’y a pas de poids imposé pour le bois de rapport; toutefois, le règlement du concours stipule que l’objet doit être en bois et que la distance entre le bâton et le sol doit être d’au moins 4 centimètres.
En Suisse, aucun signe auditif uniforme n’est exigé lors d’un concours IBGH. Il appartient donc à chaque maître-chien de choisir les signes auditifs qu’il souhaite utiliser. En revanche, le nombre de signes auditifs est clairement décrit dans le règlement du concours. Si le nombre de signes auditifs utilisés est supérieur à celui autorisé, cela entraîne une déduction de points.
Lors d’un concours IBGH, le maximum est de 100 points, car une seule catégorie est évaluée. À la différence du concours national pour chiens d’accompagnement, où un total de 300 points peut être obtenu dans les trois catégories: obéissance, pistage et conduite.
La participation est ouverte aux chiens de toutes races et de toutes tailles ayant atteint l’âge minimum de 15 mois. Toutefois, il faut au préalable passer avec succès un examen de chien d’accompagnement avec une partie consacrée à la sécurité routière (BH/VT). C’est une condition pour être admis à un concours IBGH de niveau 1.
Il s’agit d’une sorte de «présélection» visant à garantir que seuls les chiens ayant un bon comportement social et le niveau de formation nécessaire prennent part aux épreuves.
Elle est divisée en trois parties. La première partie qu’un maître-chien doit passer une fois dans sa carrière de sport canin est un questionnaire par lequel il doit prouver ses compétences. Ensuite, il y a une version raccourcie du concours de chien d’accompagnement sur le terrain d’entraînement. Les tests portent sur la marche en laisse ou la suite sans laisse, l’exercice assis, la capacité à se coucher en relation avec l’approche et la capacité à se coucher tout en distrait. Un maximum de 60 points peut être obtenu. Seuls ceux qui réussissent à avoir 70% des points (soit 42 points) obtiennent la mention «réussi» du juge de performance et peuvent ensuite passer la dernière partie, la sécurité routière.
Il s’agit de tester le comportement du chien dans différentes situations du quotidien. C’est pourquoi cette partie du concours a lieu en dehors du terrain d’entraînement. Elle comprend des rencontres avec un groupe de personnes, avec des cyclistes, des voitures, des joggeurs, des personnes en rollers et d’autres chiens. De même, un exercice consiste à attacher le chien à un poteau et à laisser le maître hors de vue. Ensuite, une autre personne avec un chien en laisse passe devant le chien qui attend à une distance d’environ 5 pas. Dans la partie sécurité routière, aucun point n’est attribué, l’évaluation se fait uniquement avec les deux mentions «suffisant» ou «insuffisant».
La CTUS a mis en ligne sur son site Internet un tableau dans lequel tous les concours sont répertoriés au fur et à mesure et auxquels il est possible de s’inscrire en ligne.
Sur le site Internet de la Commission Technique pour les Chiens d’Utilité et de Sport CTUS, www.tkgs.ch, ainsi qu’auprès de la Fédération Cynologique Internationale, www.fci.be